Depuis un décret paru en octobre 2001, l’identification des équidés est obligatoire sur le territoire français. À quoi cette procédure sert-elle ? Assurer la sécurité sanitaire, lutter contre les trafics d’animaux ou encore authentifier les origines d’un cheval. Comment faire pour identifier un cheval ? Quelles sont les obligations en matière d’identification ? Les réponses ci-dessous.
Quelles sont les obligations et les formalités concernant l’identification d’un cheval ?
Vous êtes à la recherche d’un cheval ? Sachez que tous les équidés qui sont nés en France doivent être identifiés avant leur sevrage.
Au plus tard, cette démarche doit être accomplie avant le 31 décembre de l’année de sa naissance. De même, tous les équidés qui sont nés à l’étranger et qui sont introduits ou importés sur le territoire français doivent également être identifiés dans les trente jours suivant leur arrivée.
Le propriétaire d’un cheval devra donc conserver le document d’immatriculation de son animal et l’emporter lors de tous ses déplacements (en France ou à l’étranger) et sur tous ses sites d’hébergement.
Pourquoi identifier un cheval ?
L’identification des équidés est essentielle pour lutter contre les vols et les trafics d’animaux, pour garantir la sécurité sanitaire de la filière via la traçabilité des animaux ou encore pour certifier les origines des chevaux.
Enfin, elle est indispensable pour assurer la régularité des participations aux courses et à toute manifestation équestre. Si vous recherchez un cheval à vendre, vous récupérerez le document d’identification au moment de l’achat.
Sachez aussi que si vous possédez un cheval non identifié, vous êtes soumis à une amende (entre 450 et 500 euros).
En quoi le procédé d’identification consiste-t-il ?
L’identification d’un équidé doit être effectuée par une personne habilitée. Elle comporte notamment le relevé des caractéristiques du cheval (année de naissance, hémotype, typage ADN, etc.) mais aussi la réalisation d’un document d’identification (livret ou passeport) et l’attribution d’un numéro SIRE (Système d’Information Relatif aux Équidés) d’identification.
L’identification comporte également l’implantation d’un transpondeur électronique (également appelé « puce ») dans le haut de l’encolure. Le transpondeur comporte un code lisible par des lecteurs spécialisés. Cette opération consiste à passer la barrière cutanée : elle doit être réalisée par un vétérinaire ou un identificateur travaillant au sein de l’Institut français du cheval.
Toutes ces données sont enregistrées et conservées dans le SIRE qui est lui-même géré par l’Institut français du cheval.
L’identification des équidés grâce à des boutons articulaires n’est plus possible depuis le 1er janvier 2016. Cette méthode consistait à poser deux boutons auriculaires dont l’un contient un transpondeur électronique. Il s’agissait de permettre à l’éleveur de réaliser lui-même les opérations d’identification, sans l’aide d’un identificateur agréé.